Junk – Melvin Burgess


Auteur :
Melvin Brugess
Année : 1996

Quatrième de couverture :
Entre un père violent et une mère alcoolique, la vie de Nico est intolérable.
Une seule issue : fuir. Fuir avec Gemma, son amie, qui le suit comme par défi. Mais que faire, à quatorze ans, sans ressources, dans les rues d’une grande ville ? Les deux adolescents rejoignent un squat et, très vite, sont pris dans l’engrenage de la drogue… Le jour où ils acceptent de l’héroïne, ils deviennent, sans en être encore conscients, des junkies. Dans ce roman encensé par la critique internationale, Melvin Burgess dépeint avec un réalisme saisissant, sans complaisance ni moralisme, les facettes d’un drame contemporain.
Une lecture bouleversante et essentielle, car « il est préférable que les jeunes n’entendent pas parler de la drogue pour la première fois le jour où quelqu’un essaiera de leur en vendre. ».

Mon avis :

En général les livres parlant de drogue montrent la détresse des gens en poussant le côté dramatique. Ce n’est pas le cas de ce livre. C’est ce qui m’a plu. Mais pas que. Il faut savoir que chaque chapitre de ce livre est raconté par des personnages différents d’un chapitre à l’autre, ce qui fait changer les points de vue, le style des réflexions, et nous permet de savoir ce que chacun pense. C’est génial !
Cela commence avec deux adolescents qui veulent s’enfuir de chez eux. Un pour une très bonne raison, il est battu, l’autre par défi vis-à-vis de ses parents. S’enchainent alors les aventures en tant que squatteur, et arrive le moment fatal où ils goûtent à l’héroïne. Dans ce livre on voit vraiment du côté des junkies. Le côté « je peux arrêter quand je veux, j’en suis sûr », et plus tard le côté « je ne peux plus m’arrêter, je devrais, mais c’est trop dur ». On assiste à des sevrages, des rechutes, des non-rechutes, des changement de personnalité… Ce livre est très bien raconté, très réaliste sans pour autant prendre un côté moralisateur (même si c’est un peu le cas). Je n’ai pas eu l’impression de lire « la drogue c’est mal », mais plutôt « regardez ».
Je le conseille à ceux qui veulent lire sur le sujet, plus encore que l’herbe bleu, journal d’une jeune droguée.

20 commentaires sur “Junk – Melvin Burgess

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  1. TINUSIA >> En effet, cette liste peut être très importante (je l’avais donnée à mes parents pour mon anniversaire et j’ai reçu… 14 livres que je voulais^^)
    mango >> J’espère qu’il te plaira autant qu’il m’a plu !
    Stephie >> C’est sûr que ça reste un sujet sensible. Comme je ne connais à priori personne dans ce cas je prends ce sujet comme « informatif ». Pour d’autres personnes ça peut être plus délicat. D’autres n’aiment tout simplement pas le sujet.

  2. Ca fait longtemps que j’ai envie de le lire. A la base, il est paru pour la jeunesse, mais c’est vrai que pour les adultes c’est peut-être plus approprié…
    Je le marque et l’emprunterai à ma BM en janvier !!
    Merci Ankya !!

  3. C’est un roman que j’ai énormément aimé. On ne peut pas le lâcher avant de l’avoir terminer. Encore un titre à la frontière entre la littérature ado et la littérature adulte.

  4. On le voit partout. Je ne pensais pas qu’il datait de 96. La couverture est jolie et donne à penser que c’est un roman presque gai, je trouve. Mais bon, j’avais plus envie de lire des romans sur ce sujet quand j’étais plus jeune.

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