Totto-chan – Tetsuko Kuroyanagi

totto_chan
Auteur : Tetsuko Kuroyanagi
Année : 1981
Titre original : Madogiwa no Totto-chan
       

Quatrième de couverture :

Tokyo, début des années 1940. Tetsuko, alias  » Totto-chan  » mène la vie
dure à son institutrice… jusqu’à se faire renvoyer de son école
primaire, peu de temps après y être entrée. Ses parents l’inscrivent
alors à Tomoe, petite école éprise de liberté où de vieux wagons font
office de salles de classe. A Tomoe, l’expérience de la vie est aussi
importante que les leçons. Et grâce à son directeur atypique, Totto-chan
réapprend à respecter les autres et à se respecter elle-même. Elle
prend goût à l’étude, assume ses échecs et gagne en autonomie ; écrit
des haïkus, rêve de danser  » Le lac des cygnes « … Mais elle comprend
aussi ce qu’est le racisme, l’intolérance, et découvre la guerre. En
1945, Tomoe est détruite par les bombardements. Mais en quelques années
seulement, cette école pas comme les autres aura déterminé la vie
entière de Tetsuko, aujourd’hui une vedette de la télévision japonaise.

Mon avis :

Voici un roman frais, léger, sans prise de tête et très agréable à lire. Les chapitres, très très courts, mettent en scène des tranches de vie dans l’éducation de Totto-chan. Un style que les japonais maîtrisent: le récit calme et respectueux. Ce livre est également une belle leçon d’éducation. Alors qu’on aurait tendance à toujours aider les enfants pour qu’ils ne se salissent pas, ne se fassent pas mal, ne soient pas tristes; nous avons ici des personnes qui les responsabilisent, leur expliquent les conséquences de leurs actes. Et les enfants comprennent.

Le seul point négatif que je vois en ce livre est le manque de but dans le sens où il n’y a pas d’intrigue. On se laisse porter par les tranches de vie sans être à la recherche d’une fin.

15 commentaires sur “Totto-chan – Tetsuko Kuroyanagi

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  1. Je l’ai lu il y a quelques mois et « le manque de but » m’avait complétement fait oublier tout le coté positif du livre. Je n’en retiens qu’un pale souvenir …

  2. Perso, j’ai plutôt aimé, je l’ai trouvé assez touchant, mais sans doute un peu idéaliste. Ce mode d’éducation est sans doute l’idéal, mais j’ai du mal à en voir une application à grande échelle…
    PS: moi aussi j’ai retrouvé ton blog! merci d’être passée !

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