Le cri de l’engoulevent – Kjell Eriksson

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1etoile

Auteur : Kjell Eriksson
Année :
2004 (2010 pour la France)
Langue : Français
Éditeur : Gaïa polar

381 pages
Titre original : Nattskärran

Quatrième de couverture :
« Qui a vu l’engoulevent voit sa mort « , dit un proverbe tant suédois
qu’iranien à propos d’un oiseau connu aussi pour annoncer le printemps.
La ville tranquille d’Uppsala est le théâtre d’une série d’actes de
vandalisme. Les vitrines de la rue commerçante volent en éclats et un
jeune homme est retrouvé assassiné. Des groupes néo-nazis aux
populations immigrées, tout le monde est suspecté, jusque dans les rangs
de la police. À peine revenue de congé parental, la commissaire Ann
Lindell partirait bien en vacances : elle peine à calmer les ardeurs de
son collègue Ola, et on vient de l’inviter en voyage en Thaïlande. Qui ?
Le bel Edvard. Son amant perdu, le seul homme avec lequel elle aurait
bien voulu vieillir.


Avis:

J’ai tout d’abord eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre car il y a beaucoup de personnages et que l’on passe de l’un à l’autre à l’autre (etc) d’un paragraphe au suivant. En plus de cette lecture laborieuse dans sa construction, j’ai trouvé l’histoire inutile. C’est triste à dire, je sais, mais je n’ai ressenti aucune sympathie pour les personnages principaux (celui qui a eu un bon point de ma part est Munke… seulement…) ni pour ce qui leur arrive. Je trouve en plus que la fin est ratée. Pour ce dernier point, il aurait peut être fallu que je lise les autres livres de l’auteur, dans l’ordre. Dans ce cas, il aurait été possible éventuellement de trouver une raison à cette fin.
Autrement, ce livre parle de la difficulté d’intégration des étrangers (les « bronzés » comme dit dans le livre) en Suède. Le racisme sévit des deux côtés et chacun accuse l’autre d’avoir commencé.
On retrouve également une partie de l’histoire d’amour ratée d’Ann. Personnellement je n’ai pas trouvé la prestation d’Edvard très fulgurante. Il n’aurait pas été là dans l’histoire cela aurait fait pareil. Ses passages ne sont pas intégrés correctement dans l’histoire, je l’ai trouvé un peu « comme un cheveu sur la soupe ».

Vous le comprenez parfaitement, je n’ai pas du tout été emballée par ce policier. Je ne recommande pas ce livre, mais cous savez, les goûts et les couleurs sont ce qu’ils sont !

Lu dans le cadre du prix des lectrices ELLE 2011, catégorie Policier
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14 commentaires sur “Le cri de l’engoulevent – Kjell Eriksson

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  1. Maeve >> C’est sûr que sur ces deux polars nous avons deux avis diamétralement oposés ^^ choupynette >> Clair et certain: je me suis vraiment ennuyée pendant cette lecture! et je n’aime pas ça.
    Kikine >> Il y a beaucoup de romans nordiques qui sont géniaux (celui que je suis en train de lire pour ce mois pour ELLE par exemple ^^ Il est génial ! VOus en saurez plus bientôt)
    Alex >> Non, pas pour moi en tout cas !
    Miss Alfie >> Ce n’est donc pas une série que je lirai du début… je pensais que peut être en lisant les premiers ce serait mieux mais…
    Anne >> On ne peut pas toujours tomber sur des romans qui plaisent à tout le monde Je pense que celui-là a profité de la mode scandinave pour passer (et il plait à certains).
    Constance >> Tout à fait ! Mais attend le prochain policier de ELLE, il est vraiment bien !!

  2. Contrairement à toi j’ai trouvé ce polar intéressant
    mais c’est vrai que l’histoire personnelle de Ann y est importante
    concernant la dénonciation du racisme, c’est du vu revu et rerevu, mais il le faut car le racisme est toujours là

  3. Lystig >> D’autres ont aimé donc mon avis ne te correspondra peut être pas Anne Sophie >> Je pense en effet qu’il y a d’autres policiers très bons à lire.
    Edelwe >> Pareil que pour Anne So Michel >> En général je suis réceptive aux policiers scandinaves mais là… peut être que je n’étais pas d’humeur pour ce genre de lecture ?
    Liza Lou >> Oui, moi je fais partie du jury de septembre, donc tous les livres que je reçois maintenant, tu les recevras aussi

  4. hi, hi, comme tu le sais, j’ai adoré ce polar ! Je n’ai pas lus les précédents romans mais ça ne m’a pas empêché d’accrocher au récit et à l’étude sociologique que fait l’auteur, quelque peu inquiétante d’ailleurs… Ca m’a beaucoup rappelé les polars de l’Islandais Arnaldur Indridason.
    Et au contraire de toi, j’ai absolument détesté « La maison d’à côté » de Lisa Gardner, pourtant sélectionné. Comme tu dis, les goûts et les couleurs…

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