Le meneur de loups – Alexandre Dumas

***** Livre sympathique

Quatrième de couverture :

Une fois par an, le diable se réincarne sur terre sous la forme d’un loup noir. Durant ce jour fatidique, son enveloppe mortelle le rend vulnérable. C’est pourquoi, en cette année 1780, lorsque le diable se trouve pourchassé par la meute du seigneur Jean, dans les environs d’Haramont, il va chercher refuge dans la cabane d’un pauvre sabotier nommé Thibault. La première surprise passée, Thibault décide d’accepter un pacte avec le diable. A chaque fois qu’il souhaitera du mal à quelqu’un, son voeu sera exaucé…

Avis :

Pour un trajet en train Paris-Toulouse j’avais prévu plusieurs lectures : La dame en blanc de Wilkie Collins en « vrai livre », mais aussi le meneur de loups sur mon Kobo. Je n’avais jamais vraiment lu sur mon Kobo car je n’adhère pas à la dématérialisation des livres. Cependant, on m’avait offert cet outil à Noël 2012, et je n’avais plus de place dans mon sac à main pour emporter d’autres livres pour le voyage. Même si je ne vais pas en abuser, j’ai apprécié cette lecture électronique donc je retenterai l’expérience. Mais parlons à présent de l’objet de ce billet !

Thibaut, sabotier qui réussit, fait par le hasard des circonstances un pacte avec le Diable. Très ambitieux et jaloux des classes supérieures, il se dit que ce pacte lui permettra de répondre à ses désirs les plus fous qui, soit dit en passant, sont très matérialistes et « compréhensibles » (argent, femme, gloire). Cependant, il n’avait pas prévu que le moindre de ses souhaits – même fait par réflexe – serait exhaucé. D’abord effrayé par tant de puissance, il en devient de plus en plus arrogant et capricieux.

Ces « pleins pouvoirs » détruisent son âme, engendrent sa colère et sa jalousie.

Fidèle à lui-même, Alexandre Dumas livre ici un roman plein d’action et sans temps mort. Je n’ai pas un instant ressenti le moindre ennui ni la moindre longueur. Ce n’est pas le meilleur livre de lui que j’ai lu, mais j’ai tout de même passé un très bon moment. Nous ne sommes plus dans les romans de cape et d’épée mais dans un roman plus champêtre.

Cette lecture fait partie de plusieurs challenges : XIXème siècle, Alexandre Dumas.

Le meneur de loups, Alexandre Dumas, Le cabinet noir, 1857

6 commentaires sur “Le meneur de loups – Alexandre Dumas

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  1. En effet, ils méritent d’être connus Pour la liseuse, je suis tout à fait d’accord. Quand je lis dessus dans le train/métro, je n’ai plus peur de corner mon livre !

  2. Mon fils étudie le Comte de Monte Christo alors j’ai commencé la version longue (2 volumes folio soit 1 600 pages – en kobo ce serait plus compact)
    je ne connaissais pas celui-ci

  3. J’aime beaucoup Alexandre Dumas mais je ne connais pas du tout ce titre ! Il faudrait que je me replonge dans son oeuvre, j’ai très envie de relire ses romans de cape et d’épée !

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