Une faiblesse de Carlotta Delmont – Fanny Chiarello

***** Très bonne lecture

Quatrième de couverture :
Le fantôme de l’Opéra
Avril 1927, Paris. Carlotta Delmont est au sommet de sa gloire. Après un triomphe au Palais Garnier dans son interprétation de Norma, la soprano regagne sa chambre du Ritz en compagnie de sa gouvernante, Ida Pecoraro, et de son partenaire, le ténor Anselme Marcat.
Coup de théâtre. Carlotta Delmont a disparu, Anselme Marcat est accusé d’avoir joué un rôle dans cette disparition – un corbeau a en effet dévoilé la liaison qui les unissait.
Déchaînement. Tandis que la presse multiplie les hypothèses et scénarios, Miss Delmont reste introuvable, et son compagnon- imprésario, Gabriel Turner, quitte New York pour rejoindre Paris.
Dénouement ? La cantatrice se présente spontanément à des policiers dans le quartier de Montparnasse, apparemment en bonne santé. Seul détail frappant : ses longs cheveux sont à présent coupés à la garçonne.
Que s’est-il passé pendant tout ce temps ?
Au fil des télégrammes et lettres collectés, d’articles de presse et même de quelques écrits intimes, se dessine le parcours de la diva, ses relations complexes avec les hommes, une identification dangereuse aux rôles qu’elle incarne.
Ancré dans les années vingt, Une faiblesse de Carlotta Delmont est un roman d’une grande modernité qui raconte avant tout la construction d’une légende et montre « que la vérité, en particulier celle d’un personnage légendaire, ne saurait tenir en un aphorisme, en une équation simple, mais qu’elle s’enfuit à mesure qu’on l’approche, comme un chapeau emporté par le vent » (FC).


Avis :

Voici un roman comme on n’en fait plus. Un roman simple mais efficace. Point de complexité dans les actions, point de situations clichées faisant office de rebondissements. Non. Une histoire simple avec un point de départ, un dénouement et une suite logique.

Ce livre est doté d’un format original, entre coupures de presses et lettres, journal de bord et pièce de théâtre. Aucun de ces choix n’est dû au fait du hasard. En effet, chaque format trouve sa logique dans ce qui est raconté : les coupures de presse lorsque la disparition de la diva fait les unes des journaux ; le journal de bord de Carlotta pour connaître son ressenti ; la pièce pour son entrée dans la Légende.

L’écriture est agréable et facile à suivre, ce qui amplifie le côté abordable de ce roman.

Entre une écriture agréable et une histoire prenante sans complexités dans l’action, ce livre fait mouche et est une lecture plus qu’agréable.

Une faiblesse de Carlotta Delmont, Fanny Chiarello, Editions de l’Olivier, 2013

8 commentaires sur “Une faiblesse de Carlotta Delmont – Fanny Chiarello

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  1. Il en faut pour tous les goûts de toute façon, si on aimait tous les mêmes
    livres, ce serait ennuyeux
    Le 12 novembre 2013 17:45, sous les galets a écrit
    :

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